Glossaire
Une abbaye (/a.be.i/, du latin : abbatia) est un monastère de moines ou moniales souvent catholiques, mais pas seulement, il existe des abbayes luthériennes par exemple. L'abbaye est placée sous la direction d'un abbé — « père » en araméen — ou d'une abbesse, l'abbé étant le supérieur tout en étant « père spirituel » de la communauté religieuse, suivant les indications données au chapitre 2 de la règle de saint Benoît (du moins dans le monachisme occidental).
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Une abside est une construction de forme arrondie ouverte sur l'extrémité d'un bâtiment. Elle peut être apparente de l'extérieur ou cachée derrière un mur droit. Cette forme architecturale est connue depuis l'antiquité grecque et romaine, elle était alors utilisée dans la construction domestique comme dans celle des monuments. Les chrétiens ont à leur tour adopté cette structure dans la construction des églises.
En architecture religieuse, une absidiole, appelée aussi chapelle absidiale, est une chapelle secondaire de petite dimension s'ouvrant sur l'abside. Saillant en nombre variable autour du chevet, on l'appelle aussi « chapelle rayonnante ». Les absidioles peuvent aussi être placées en couronne autour du déambulatoire.
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L'acropole (du grec ancien : ἀκρόπολις / akrópolis, signifiant « ville haute ») est un terme peu utilisé qui désigne initialement une citadelle construite sur la partie la plus élevée et la mieux défendue d'une cité de la Grèce antique, servant de refuge ultime aux populations lors des attaques. Il vient de l’adjectif ἄκρος / ákros, « élevé », et du nom πόλις / pólis, « cité », signifiant ainsi « point le plus haut de la ville ». L'acropole contient aussi les temples dédiés aux dieux principaux de la ville.
En Grèce antique, l'agora désigne la réunion du Conseil d’une cité ou de l’ensemble du peuple, au cours de laquelle les citoyens exercent leurs droits politiques. Par la suite, par métonymie, elle désigne la place publique qui porte ce nom. Les premières mentions de ce terme sont trouvées chez Homère.
En tant qu'espace public, l'agora est, au Ve siècle avant notre ère, le lieu de la cité (polis) qui accueille commerces, activités sociales, politiques, judiciaires ou encore religieuses. Elle est entourée par des bâtiments publics ainsi que des lieux de culte. C'est en même temps un lieu où l’on se promène, où l’on apprend les nouvelles, et où se forment les courants d’opinion.
Géographiquement, on constate que les agoras sont généralement au centre de la cité ou à proximité d'un port.
Vaste édifice public de forme elliptique, à gradins étagés, organisé autour d'une arène où étaient donnés des spectacles de gladiateurs (munus gladiatorium), de chasses aux fauves (venationes), ou très exceptionnellement de batailles navales (naumachies).
Les amphithéâtres sont nés dans le monde romain pour y accueillir des spectacles Romains, et pris en charge par l'évergétisme. Ce sont dans un premier temps des combats rituels liés aux cérémonies funéraires (IVe siècle avant notre ère).
L'amphore est, dans l'Antiquité, le récipient le plus utilisé pour le transport de produits de base : le vin, l'huile d'olive, la bière (zythum et zythogala) et les sauces de poissons (de type garum).
D'usage extrêmement courant dans le pourtour méditerranéen, on la trouve parfois réutilisée, soit broyée afin d'entrer dans la composition du mortier au tuileau romain, soit telle quelle comme canalisation ou pour ménager un vide sanitaire. Parfois, elle sert de cercueil pour une sépulture d'enfant. Enfin, on la jette souvent dès que son contenu est consommé : c'est ainsi que le mont Testaccio s'est formé de l'accumulation de débris d'amphores à Rome.
Il existait un grand nombre de types d'amphores, plus ou moins grandes ou très petites.
L'aqueduc est une construction permettant d'acheminer l'eau à une ville. Le mot aqueduc est un emprunt tardif (XVIe siècle) au latin aquae (« eau ») et ductus (dérivé de ducere, « conduire », lui-même tiré de duco). Présentant un léger dénivelé, l'édifice permettait de contrer les reliefs qui la source pouvait rencontrer sur son parcours.
Un arc-boutant, ou arcboutant, est un organe de contrebutement formé d'un arc surmonté d'un petit mur aux assises horizontales et au faîte généralement rampant. Cet élément d'ossature neutralise par sa propre poussée une partie des poussées localisées d'une voûte ou d'un autre arc. Il forme ainsi une sorte d'étai en maçonnerie qui joue un rôle fondamental dans l'architecture gothique en contre-butant la poussée latérale des voûtes à croisée d'ogives des vaisseaux des églises et des chapelles, et les achemine vers le pilier de culée ou contrefort. Ce dernier est le plus souvent couronné d'un pinacle, ce qui permet, en constituant un poids important au-dessus de l'étai, d’asseoir vers le bas la poussée transversale reçue via l'arc-boutant, tout en allégeant visuellement ce dernier. Notons enfin que l'intérêt structurel de tels pinacles est principalement lié au fait que la structure est en assemblage de pierres de taille, empêchant ainsi le glissement latéral de celles-ci vers l'extérieur de la macrostructure (l'édifice).
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Un arc de triomphe, et plus généralement un arc monumental, est une structure libre monumentale enjambant une voie et utilisant la forme architecturale de l'arc avec un ou plusieurs passages voûtés. Ce type d'ouvrage est un des éléments les plus caractéristiques de l'architecture romaine, utilisé pour commémorer les généraux victorieux ou les évènements importants comme le décès d'un membre de la famille impériale ou royale, l'accession au trône d'un nouvel empereur ou encore les fondations de nouvelles colonies, la construction d'une route ou d'un pont.
Un arc-doubleau ou arcdoubleau est un arc perpendiculaire à l’axe de la voûte et appuyé contre la face intérieure des murs (il double la voûte). Ce terme est surtout utilisé dans le contexte de l'architecture romane.
L'arc-doubleau forme une saillie ou plate-bande en pierres apparentes sur la courbure intérieure d'une voûte, qu'il semble renforcer. Cependant il joue principalement un rôle de décoration. Les arcs reliant les murs aux piliers encadrant la nef sont des arcs-doubleaux. Ils délimitent les travées.
L'arc formeret est un arc longitudinal engagé dans un mur porteur, positionné à la rencontre entre ce mur (mur d'un collatéral, mur gouttereau) et une voûte ou un quartier de voûte. Il ferme une travée de voûte parallèlement à l’axe du vaisseau. Son nom est donné par le fait qu'il délimite la forme du voûtain perpendiculaire à l'axe de la nef.
L’atrium (pluriel latin : atria ; pluriel francisé : atriums) était, chez les Étrusques et dans la Rome antique, la pièce centrale du bâtiment.
C’était la partie du bâtiment ouverte aux hôtes, aux clients et aux visiteurs. Selon une théorie admise par la plupart des historiens, l'atrium était dans la Rome primitive une cour entourée de bâtiments, précédant la pièce d'habitation du maître de maison. Dans l'atrium étaient conservées les images des ancêtres sous forme de masques mortuaires, en plâtre, ou d'imago clipeata, dans un cartouche circulaire, pour les plus riches. On exposait ces masques mortuaires, imagines en cire peinte, moulages positifs pris sur le visage du défunt, dans des sortes d'armoires ou sous un baldaquin, dans l'atrium.
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L'attique d'un arc de triomphe est le massif qui se trouve au-dessus des baies et de l'entablement qui les surmonte. Il peut parfois être dédoublé, comme à l'arc d'Orange. Il porte souvent sur les façades une inscription monumentale de dédicace. Souvent, il accueille aussi une ou des statues, par exemple un quadrige.
Un augusteum (au pluriel augustea) est à l'origine un site du culte impérial de la Rome antique, nommé d'après le titre honorifique romain d'Auguste. C'est l'équivalent du Sebasteion de la Grèce orientale de l'Empire romain. Différents augustea ont été excavés à Samarie, Constantinople, Aphrodisias, Antioche de Pisidie et Carthagène.
Un autel est une table sacrée servant au sacrifice rituel ou au dépôt d’offrandes. Étymologiquement, on retrouve dans le mot « autel » deux notions : la hauteur (du latin altar qui donne l’italien altare, à la fois « élévation » et « profondeur », comme dans l’expression « haute mer ») et la nourriture (du latin alere, « alimenter, sustenter »).
Le mot « basilique » (en latin : basilica) est formé à partir de deux éléments grecs, basileus qui signifie « roi » et le suffixe d’adjectif féminin -ikê. L’expression complète est βασιλικά οἰκία (basilika oikia) signifie « salle royale ». C'était à la fois le lieu où le roi, ou ses représentants, accordaient des audiences publiques ou rendaient la justice, et un lieu d'assemblée publique.
Une basilique, dans l'Église catholique romaine, est une église remarquable par sa valeur commémorative, consacrée à un aspect du mystère chrétien ou au culte d'un saint particulièrement vénéré. Des privilèges particuliers (indulgences) sont accordés à ceux qui viennent y prier ou y célébrer, afin d'y attirer les fidèles, ou d'y organiser des célébrations importantes (pèlerinage, vénération de reliques). Le titre de basilique donne préséance sur les églises d'un diocèse, et parfois d'une région, à l'exception de la cathédrale.
Le terme de bâtière est attesté dès le xiiie siècle sous la forme bastiere au sens de « coussinet placé sous l'arçon d'une selle », puis de « selle rembourrée », sens demeuré dans certains dialectes : normand, angevin, dialectes du Centre. C'est un dérivé à l'aide du suffixe « -ière » du terme bât.
Le bélier ou boutoir est un engin de siège dont l’origine remonte à l’Antiquité et qui était utilisé pour enfoncer les murs des fortifications ou les portes.
Dans sa version la plus simple, le bélier est juste un gros arbre manœuvré par une personne et projeté avec force contre une structure, la quantité de mouvement emmagasinée par le bélier était suffisante pour endommager la cible si le tronc était assez massif et/ou était déplacé assez rapidement (c'est-à-dire avec suffisamment de vitesse).
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Les carceres (pluriel du latin carcer, cachot, cellule) loges où sont enfermés les animaux destinés à être relachés dans l'amphithéâtre ou l'hippodrome. Stalles de départ des chevaux et des chars dans un cirque romain.
Le cardo maximus est la voie d'axe nord-sud la plus importante d'une ville romaine (des termes latins cardo pour « pivot » ou « gond de porte », employé en termes d'orientation géographique pour désigner l’axe nord-sud autour duquel semble pivoter la voûte céleste et maximus pour « le plus grand », superlatif de magnus).
Dans la centuriation romaine, le cardo maximus était l'axe nord-sud qui structurait la cité dès sa création.
Le cardo maximus est la voie d'axe nord-sud la plus importante d'une ville romaine (des termes latins cardo pour « pivot » ou « gond de porte », employé en termes d'orientation géographique pour désigner l’axe nord-sud autour duquel semble pivoter la voûte céleste1 et maximus pour « le plus grand », superlatif de magnus).
En latin, un castrum est un lieu fortifié.
- Pour l’Antiquité, consultez l'article camp romain : terme désignant le camp d’une légion romaine.
- Pour le Moyen Âge, ce mot désigne une structure médiévale où l'espace est partagé, d'un côté une zone seigneuriale, de l'autre un autre dévolue aux chevaliers (désigné aussi castra ou castella). Parcourir les liens suivants :
- castrum est un lieu d'habitat aristocratique et paysan clos et fortifié.
- plus spécialisé en science de l'histoire : incastellamento.
- Castrum-castellum, castrum et castellum sont des mots pratiquement synonymes qui désignent au Moyen-Âge, une ville ou un château fortifié.
La catapulte est une machine de guerre en usage principalement pendant l'Antiquité, utilisée pour lancer des projectiles à grande distance sans employer d'explosif. Elle fait donc partie des engins de siège de l'Antiquité.
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Une cathédrale est, à l'origine, une église dans laquelle se trouve le siège de l'évêque (la cathèdre) ayant la charge d'un diocèse. Le mot renvoie donc à une fonction et non à une forme spécifique d'église. La cathédrale est en usage dans l'Église catholique, l'Église orthodoxe, la Communion anglicane et l'Église luthérienne.
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La cavea (du latin caveus, « creux ») est la partie de l'intérieur d'un théâtre, amphithéâtre ou cirque romains. C'est là que se trouvent les sièges des spectateurs, en rangées concentriques de gradins en pierre (ou de bois). Ces gradins étaient soit taillés dans le roc sur le penchant d'une colline, soit supportés par les déblais rejetés lors de l'excavation de l'aire centrale, ou par des arcades construites dans la carcasse de l'édifice.
Un cénotaphe est un monument funéraire élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme ou l'ornementation rappelle un tombeau, mais qui ne contient pas de corps (contrairement au mausolée)1. Le monument aux morts est ainsi le plus souvent un cénotaphe. Il peut s'agir également d'une tombe réelle, mais où le corps du défunt ne repose plus pour telle ou telle raison (voir par exemple les cas de Lully, de Rossini et d'Alphonse Allais ci-dessous).
Le CFEETK est une équipe franço-égyptienne de recherche en archéologie basée à Louxor (Égypte).
Fondé en 1967 par les ministres de la culture égyptien et français Sarwat Okacha et André Malraux, le centre a la charge des travaux de recherche et de restauration dans l’enceinte du temple d'Amon-Rê à Karnak. Il est placé sous la tutelle de Conseil suprême des Antiquités égyptiennes (CSA), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Cette structure est l'héritière de la Direction des travaux de Karnak créée en 1895 par le Service des Antiquités de l'Égypte.
Les travaux réalisés à Karnak concernent l'épigraphie, l'architecture, l’archéologie, la conservation-restauration, l’anastylose de monuments et la mise en valeur du site. En plus de ses propres programmes, le CFEETK joue un important rôle de plate-forme d’accueil et de soutien à de nombreux projets internationaux. Le CFEETK est également dépositaire de très nombreux documents d'archives concernant les temples de Karnak et la région de Louxor.
Pour plus d'information, consultez le site du centre.
En viticulture, le chai est le lieu où se déroule la vinification (fabrication et élevage).
Le chaland est un type de grand bateau à fond plat, souvent non ponté, employé sur les rivières, les canaux et les rades et servant au transport de cargaisons, ainsi qu'au transbordement, à la manière d'une allège.
À l'époque gallo-romaine, les chalands descendaient les fleuves grâce à une voile d'appoint et les remontaient grâce au halage humain et peut-être animal (d'où la présence d'un mât de halage renforcé par un banc d'étambrai), étant dirigés par une pelle de gouvernail (rame-gouvernail) placée dans l'axe de la poupe. Leurs levées d'extrémité permettaient de charger ou décharger frontalement les cargaisons.
Une chapelle est un édifice religieux et lieu de culte chrétien qui peut, selon le cas, constituer un édifice distinct ou être intégré dans un autre bâtiment.
On désigne comme chapelle soit un édifice religieux secondaire dans une paroisse, soit un lieu de culte au sein d'un bâtiment ou d'un ensemble de bâtiments ayant une fonction précise (château, hôpital, école, cimetière, etc.). Le plus souvent les chapelles sont situées sur les bas-côtés d'une église, on parle alors de chapelles latérales.
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La chapelle funéraire est un monument funéraire très ancien qui était surtout destiné aux nobles et aux familles fortunées. Elle se présente sous la forme d'une chapelle religieuse mais en taille réduite. Une fosse est conçue à l'intérieur, à la manière d'un caveau funéraire, afin d'y accueillir un cercueil ou plusieurs d'une même famille.
En architecture religieuse, le chevet (du latin capitium, ouverture supérieure de la tunique pour passer la tête, mot dérivé de caput, « tête » qui évoque la présence du maître-autel dans le chœur) désigne généralement l'extrémité du chœur d'une église derrière le maître-autel et le sanctuaire de l'église, parce que dans les édifices au plan en croix latine, le chevet correspond à la partie de la croix sur laquelle le Christ crucifié posa sa tête.
C'est l'extrémité de l'église, vue par un observateur placé dans l'axe longitudinal, du côté du maître-autel. Il comprend l’ensemble des murs, fenêtres et toiture du chœur, du déambulatoire s'il y en a un et, éventuellement, de la ou des chapelles, rayonnantes avec absidioles, ou échelonnées.
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En architecture, le chœur, du grec ancien χορός / khorós (« ensemble de chanteurs »), est la partie du plan d'une église où se trouve le maître-autel et où se tiennent les clercs et les chantres.
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Un ciborium ou symborium est une construction, parfois un objet mobilier, destinée à protéger et mettre en valeur un autel, un reliquaire ou, spécifiquement, l'armoire où est déposé le ciboire. Le ciborium affecte généralement la forme d'un dais posé sur quatre colonnes. Il peut être en bois, en métal, en pierre, et constitue parfois un véritable édifice.
Le cintre est une construction provisoire en charpente, destinée à soutenir les voussoirs d'un arc ou d'une voûte pendant sa construction. Sur les cintres sont placées des planches appelées « couchis ». On distingue trois sortes de cintres : les cintres fixes ou inflexibles, les cintres mobiles ou flexibles et les cintres retroussés.
Un cirque, dans le monde romain, est un édifice public où étaient organisées des courses de chars et de chevaux attelés ou montés, des courses à pied, des combats de lutte ou de boxe. Durant l'Empire, 64 jours de l'année étaient consacrés aux jeux du cirque, contre 17 sous la République, chaque journée comprenant au minimum 24 épreuves.
La cité (civitas) est un type d’organisation humaine très répandue dans l'Antiquité tout autour de la Méditerranée. On la retrouve aussi bien chez les Grecs que chez les Égyptiens, les Phéniciens, les Carthaginois, les Étrusques, ou bien encore les Romains. D'un point de vue géographique, le terme désigne le territoire sur lequel s'est implanté une communauté humaine partageant les mêmes dieux, la même langue, la même cultures et les mêmes institutions. D'un point de vue social et économique, la cité correspond à l'ensemble des citoyens (individus disposant de droits politiques et de devoirs, militaires par exemple). Chaque cité définie son propre système politique, et sa propre citoyenneté.
Un claveau (du latin clavellus, « petite clé ») est une pierre taillée en biseau (forme de coin tronqué par la pointe) constituant un élément de couvrement d'un arc, d'une plate-bande ou d'une voûte.
Un clocher est un élément architectural d'une église, une tour ou un château, généralement en forme de tour plus ou moins élevée, qui héberge une ou plusieurs cloches.
Pointé vers le ciel, le clocher exprime l'existence souveraine divine et a longtemps affirmé la domination spirituelle et temporelle du clergé sur son territoire. Servant de signal à la communauté chrétienne, il fut créé pour l'appel des fidèles d'une paroisse pour la messe. Il permet de sonner les baptêmes, les mariages, les enterrements (avec le glas — sauf pour les clercs), les prières (angelus), les alarmes (tocsin) et l'heure.
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Un cloître ou cloitre est généralement une galerie couverte et fermée en quadrilatère, entourant souvent un jardin intérieur, établie d'abord au cœur des abbayes et monastères, et plus tard également à côté des cathédrales, collégiales et églises plus importantes.
Le cloître, avec son jardin intérieur au centre duquel se trouve parfois un puits est ouvert sur le ciel et, avec ses bancs de pierre (dans les abbayes plus anciennes) constitue l'espace de rencontre entre les moines, les autres lieux étant soumis au silence. Généralement de formé carrée ou rectangulaire, il est composé de quatre galeries ou ailes claustrales enfermant un préau central. Cœur battant de la cité monastique, il donne accès à tous les lieux communautaires importants (église, salle du chapitre, bibliothèque et scriptorium) et autres (réfectoire, préau claustral et divers offices).
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Le collatéral (du latin médiéval collateralis, dérivé de latus, « côté ») ou bas-côté, est, en architecture et plus spécifiquement dans l'architecture chrétienne, un vaisseau latéral de la nef d'une basilique, ou d'un édifice à plan basilical. Les collatéraux se trouvent de part et d'autre du vaisseau central. Il peut exister plusieurs collatéraux d'un même côté : on les compte alors à partir du vaisseau central (premier, deuxième collatéral, etc.).
Chacun des deux côté porte un nom : le côté de l'évangile à gauche et le côté de l'épître à droite de la nef centrale, lorsqu'on fait face au maître-autel.
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Une colonie, au sens romain du terme, est une cité nouvelle et indépendante fondée par des habitants venus d'une autre cité. Elle était généralement établie dans des territoires nouvellement conquis au nom de Rome, et pouvait avoir un statut différent. Les colonies romaines (colonia ciuium Romanorum) s'organisent à l'image de Rome, et se composent de citoyens romains (magistrats, notables, ...). Les colonies de droit latin (colonia juris latini) disposent de droits inférieurs, et sont composés de citoyens latins.
La conque, en architecture, est un demi-dôme au-dessus de parties semi-cylindriques de bâtiment telles que l'abside.
Consignatorium où l’évêque administre l'onction ; chapelle avec un autel conservant la réserve eucharistique pour le néophyte.
L'ordre corinthien est le dernier des trois ordres architecturaux grecs, dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décoré de deux rangées de feuilles d’acanthe.
Si la forme évasée et la décoration végétale qui caractérisent le chapiteau corinthien firent leur apparition en Égypte, en Assyrie et dans d'autres contrées d'Orient, avant d'être adoptées par les Grecs, ceux-ci ont le mérite d'avoir épuré et enrichi les types préexistants, ainsi que de les avoir appliqués à un nouvel ordre d'architecture. Les chapiteaux de l'île de Théra peuvent être considérés comme étant la forme la plus ancienne.
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Dans l’architecture militaire romaine et du Moyen Âge, une courtine est la muraille d'enceinte qui se trouve entre deux tours et qui les relie.
Dans l’architecture militaire bastionnée, c’est le rempart reliant deux bastions. La courtine est souvent couronnée de mâchicoulis et d'un parapet crénelé, constitué d'une alternance de créneaux (ou embrasures) et de merlons.
Un créneau est une ouverture pratiquée au sommet d'un rempart. Cette ouverture permettait aux défenseurs des murailles de voir les assaillants et de tirer des projectiles.
Les intervalles pleins laissés entre les créneaux sont les « merlons » ou carnels. Cependant, le nom de créneau désignait indistinctement les vides laissés entre les merlons ou les merlons eux-mêmes.
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La croisée d'ogives est un facteur déterminant de l'essor de l'architecture gothique. Développée à partir de la fin du XIe siècle, en Normandie, elle constitue une structure d'arcs en plein-cintre puis brisés en voussoirs de pierre se rejoignant sur une clef au centre des diagonales d'une travée carrée, barlongue ou d'un hexagone puis couvert par un remplissage de voutains légers posés sur les nervures. Cette technique permet de reporter le poids et les poussées de la voûte aux pieds des arcs sur des sommiers contrebutés par des arcs-boutants. Sa mise en œuvre limite les travaux de coffrage aux arcs mais son équilibrage est plus complexe et sa fragilité impose une couverture. Cette innovation donne la liberté d'utiliser l'espace entre les arcs pour y installer de larges baies et créer une architecture de lumière et d'élan vers le ciel.
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En architecture, la croisée du transept, parfois appelée intertransept, est la partie du plan d'une église située à l'intersection du transept et du vaisseau principal de la nef.
La croisée des grandes églises de l'architecture romane, et aussi de l'architecture gothique en Normandie et en Angleterre, est fréquemment surmontée d'une tour-lanterne.
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Une croix grecque est une croix dont les branches ont la même longueur et se croisent en leur milieu. Cette forme constitue un modèle important de plans d'architecture, tant religieuse que civile.
La plupart des églises d'Orient (Église orthodoxe) sont bâties sur un plan en croix grecque. Initialement, dans l'empire romain d'Orient (où l'on parlait le grec) les églises présentaient un plan basilical. Mais à partir du ve siècle, ce modèle cède la place à un plan centré en forme de croix libre. Ces églises sont souvent coiffées par une coupole.
Une croix latine, croix christique ou crux immissa est une croix dont la branche inférieure est plus longue que les autres.
Sa forme rappelle celle des représentations (peintures, sculptures) de la crucifixion du Christ, telles qu’elles sont connues en Occident depuis le Moyen Âge.
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Dans la Rome antique, le mot curia (curie en français), désigne un groupe d'hommes, ou le lieu où ils se réunissent. Le terme désignait ainsi des subdivisions civiques à Rome à l'époque de la monarchie et dans les cités de droit latin. À Rome, la Curie désigne le bâtiment où se réunissait le Sénat romain.
Le decumanus est un axe est-ouest dans une ville romaine. L'origine du mot est probablement en rapport avec le nombre dix (decem en latin), sans que l'on puisse être certain de la raison de cette dérivation. Une explication habituelle est que le decumanus forme avec le cardo un X, qui est la figure du chiffre 10 en latin.
Un dolium (pluriel latin : dolia) est une jarre de l'Antiquité, d'une contenance allant jusqu'à plus de 3 000 L, et qui servait de citerne à eau et au transport de vin, d'huile ou de céréales pour le commerce en gros.
Avant d'être étendue à d'autres cas d'époques plus récentes dans d'autres régions du monde, la première définition d'un dolmen est une structure de pierres sèches formant des parois et un plafond délimitant un espace creux au sein d'une construction plus grande (un cairn ou un tumulus, voire un cairn lui-même surmonté d'un tumulus), construite à l'époque néolithique en Europe occidentale.
Une domus (du latin domus, -us féminin signifiant « maison », « demeure ») est une habitation urbaine unifamiliale de l'antiquité romaine. Lors des derniers siècles de la République romaine et sous l'Empire romain (ier siècle av. J.-C. au ive siècle), ce terme désigne avec la villa romaine, la demeure luxueuse des classes aisées, par opposition à l'insula (immeuble de location pour les populations plus modestes).
L'ordre dorique est le plus dépouillé des trois ordres grecs. Les colonnes doriques se caractérisent notamment par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût orné de 20 cannelures et par l'absence de base (pour le dorique grec) ; la frise dorique se caractérise par ses triglyphes et ses métopes.
L'ordre dorique est aussi le plus ancien des ordres grecs (il apparaît durant la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C.). Vitruve attribue son invention à Doros, fils d'Hellénos. Ceux qui l'employèrent les premiers « mesurèrent, dit Vitruve, le pied d'un homme, et, trouvant qu'il était la sixième partie de la hauteur du corps, ils appliquèrent à leurs colonnes cette proportion : quel que fût le diamètre de la colonne à son pied, ils donnèrent à la tige, y compris le chapiteau, une hauteur égale à six fois ce diamètre ».
Les douves étaient des fossés larges et profonds remplis d'eau, creusées de manière à constituer un obstacle aux attaques. L'usage des engins de siège, comme les tours, les béliers, qui nécessitent l’accès aux murs d’enceinte, était rendu difficile voire impossible pour des fortifications entourées de douves. Autre avantage, l’eau des douves permettait de contrecarrer les tentatives de sape.
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Un dromos (chemin, en grec) est une allée, généralement bordée de sphinx, prolongeant, vers l'extérieur, l'axe d'un temple pour le relier à un autre édifice ou à un embarcadère du Nil.
Se dit d'un cylindre ou d'un paraboloïde dont certaines sections sont des ellipses.
Un empereur romain est le principal dirigeant de l'Empire romain, depuis la fin de la République romaine avec Auguste (en 27 avant notre ère) jusqu'à la chute des empires et principautés issues de la décomposition de l'empire byzantin.
Dans la période antique, le terme ne définit pas de fonction précise et légale mais plutôt un conglomérat de pouvoirs, initialement liés à des fonctions de la période républicaine ; cette accumulation de pouvoirs a évolué au fil des siècles. Le titre d'« empereur », résultant d'un concept assez moderne, n'était pas utilisé par les Romains avec le même sens : si un homme était « empereur proclamé », il était souvent appelé « Auguste », « César » ou « Imperator » pour les militaires (dont est dérivé le terme empereur), alors que le titre est aujourd'hui utilisé pour résumer la position tenue par les individus détenteurs du pouvoir dans l'Empire romain.
En géologie et géographie , un éperon (également dénommé « éperon rocheux ») est une croupe formée par une avancée étroite de plateau entre deux vallées.
L'exèdre (du latin exedra, d'après le grec exedros qui signifie « qui est dehors ») est, dans un bâtiment, une salle de conversation équipée de sièges ou de bancs. Elle suit le plus souvent un plan semi-circulaire, qui facilite le contact entre les interlocuteurs.
La « belle fête d'Opet » (heb nefer en Ipet), au cours de laquelle l’Amon-Rê de Karnak, accompagné de son épouse Mout et de leur fils Khonsou, sont portés en procession à Louxor, où il prend la forme d'Amon-Min, est l’une des fêtes religieuses les plus somptueuses de l’Égypte pharaonique. Elle est célébrée tous les ans au mois de Paophi, 2e mois de la saison akhet. Attestée à partir du règne d'Hatchepsout, elle se maintient jusqu'à la XXVe dynastie. À l’origine, les festivités duraient onze jours, mais finirent par s’étaler sur près d’un mois sous les Ramessides.
Une flèche est, en architecture, la partie pointue d'édifice, qui surmonte sa partie haute, généralement la toiture. C'est au Moyen Âge que sont apparues les flèches au sommet des clochers-tours des églises ou au faîtage des toitures. Elles sont placés sur les crêtes des toits des églises ou des cathédrales et sont généralement relativement petites comme celle de la cathédrale Notre-Dame de Reims. Cependant, des versions plus grandes peuvent être trouvées sur des cathédrales telles que la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, et la cathédrale Notre-Dame de Paris.
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Le forum est la place principale d'une ville durant la Rome antique. Son importance religieuse et politique en fait le lieu où toute la vie de la ville s'articule : célébration de mariages, organisation de jeux, de combats de gladiateurs, de cérémonies et de fêtes religieuses, de défilés militaires (sur la Via Sacra), de proclamations politiques, ...
Cette expression est utilisée pour désigner le front de scène et son décor dans le théâtre latin. Le terme latin scaena employé seul désigne aussi dans certains cas le front de scène chez Vitruve.
Le gable (ou gâble, d'un mot pré-latin signifiant fourche) est à l'origine la figure triangulaire formée par les arbalétriers d'une lucarne. Terme de charpenterie, le gâble est originairement la réunion, à leur sommet, de deux pièces de bois inclinées.
Par extension, il désigne également un élément architectural consistant en un couronnement de forme triangulaire souvent ajouré et orné, qui coiffe l'arc d'une voûte ou d'une baie. Les gables sont fréquents sur les portails et les maisons gothiques.
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En architecture militaire, le glacis est un terme désignant à l'origine un terrain découvert, généralement aménagé en pente douce à partir des éléments extérieurs d'un ouvrage fortifié, sur la contrescarpe. Il avait notamment pour fonction de n'offrir aucun abri à d'éventuels agresseurs de la place forte et de dégager le champ de vision de ses défenseurs.
Ce terme désigne également un talus en pente, érigé en pierre à la base extérieure d'une muraille, afin de renforcer la stabilité de celle-ci et d'empêcher le travail de sape des assiégeants. Ces talus en dur permettaient également aux projectiles lancés du haut des remparts de rebondir et d’atteindre les assaillants.
Le glacis était suivi par le chemin couvert, qui permettait à des soldats équipés d'armes de courte portée de défendre le glacis sans être sous le feu de l'ennemi. Le glacis se trouvait donc sous la double couverture des fusils d'une part et de l’artillerie d'autre part, placée sur les bastions et les courtines de la forteresse.
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Les gladiateurs (du latin gladiatores, de gladius, glaive, signifiant « combattants à l'épée », ou « épéistes ») sont des combattants qui s'affrontent généralement par paires bien définies, chacun des deux adversaires appartenant à une catégorie appelée armatura, dotée d'armes, d'une panoplie et de techniques de combat spécifiques. Il s'agit de combats d'hommes athlétiques, plus rarement de femmes (les gladiatrices) et exceptionnellement de nains ou d'enfants.
Le halage est un mode de traction terrestre des péniches, des coches d'eau et d'une manière générale des bateaux fluviaux, qui consiste à les faire avancer le long d'une rivière, d'un canal, au moyen d'une corde tirée jadis à force de bras ou par des chevaux, à présent par un engin automoteur.
Il nécessite un chemin dégagé et mis hors d'eau qui longe de près la berge des voies d'eau navigables appelé « chemin de halage » ; sur l'autre rive existe généralement un « chemin de contre-halage ». Sans se substituer aux fonctions écologiques d'une vraie berge, cet aménagement joue encore un certain rôle de corridor biologique.
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Les haouanet (en arabe : حَوَانِيت ḥawānīt), pluriel du mot "hanout" (حانوت ḥanut), sont des chambres sépulcrales antiques creusées dans la roche. Il ne doit pas être confondu avec son sens de « boutique » ou « magasin » en arabe maghrébin. De forme à peu près cubique, de 1,25 à 2,50 mètres de côté, avec une entrée de dimension presque constante de 1,80 mètre sur soixante centimètres, elles sont présentes essentiellement en Tunisie ainsi que dans les régions orientales de l'Algérie.
Un hémicycle est une construction ayant la forme d'un demi-cercle. On parle de l'hémicycle d'un théâtre, d'une basilique (voir abside), d'un parlement.
Les villas romaines ou gallo-romaines, même celles dont le corps de bâtiment principal comportait moins de 10 pièces, pouvaient avoir une ou des pièces dotées d'un hémicycle (celle dite villa de Cérès mise à jour dans le parc du château de Saint-Moré, Yonne, avait dans son bâtiment principal seulement huit pièces dont deux avec hémicycle).
Un hippodrome (du grec ancien, de « cheval » (hippo) et « course » (dromos) - hippodromus en latin) dans le monde romain, est un édifice public où étaient organisées des courses de chars et de chevaux attelés ou montés, voire des courses à pied, des combats de lutte ou de boxe. Sous l'Empire, 64 jours étant consacrés aux jeux du cirque dans l'année, contre 17 sous la République, et chaque journée comprenait 24 épreuves minimum.
Un hourd (du francique *hurd, « claie1 ») est au Moyen Âge un échafaudage solide, fait de planches en encorbellement au sommet d'une tour ou d'une muraille. Ce dispositif de défense active se caractérise par une très faible ouverture horizontale et une assez faible saillie, avant de devenir une maçonnerie grossière à partir du XVIe siècle, nommée communément « hourdage » et dont dérive le terme « hourdis ».
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En archéologie, un hypogée (du grec hupo, « sous », et gê, « terre ») est une construction creusée dans le sol (sous-sol, flanc de colline) contenant le plus souvent une ou des tombes.
En égyptologie, cette tombe est plus précisément souterraine (comme dans la vallée des Rois), par opposition aux tombes aériennes comme les mastabas.
Lors de la période gréco-romaine, sur la côte syrienne, les traditions funéraires restent hellénistiques. Ainsi on y retrouve notamment des hypogées cruciformes, à côté d'autres types de sépulture : inhumation en pleine terre, sarcophage…
L’ordre ionique (appelé également colonne ionique) se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée.
Parfois, un groupe de cariatides prend la place de colonnes ioniques, les plis des vêtements évoquant les cannelures de ces colonnes. La plus célèbre de ces réalisations est sans conteste l'Érechthéion de l'acropole d'Athènes.
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Une jatte est un récipient de forme ronde évasée, servant pour la préparation des aliments. Elle est faite d’une seule pièce, sans rebord, ni manche, ni anse.
A l’origine, les jattes sont fabriquées en terre cuite, céramique, faïence, porcelaine. On en trouve en bois et aussi dans des matières précieuses : étain, cristal, argent ou métal argenté.
Dans l'Égypte antique, la fête-Sed (heb-sed) était la fête de jubilé célébrée traditionnellement à partir de la trentième année de règne d'un pharaon. Elle fait partie de la tradition pharaonique qui débute avec les premières dynasties (notamment sous Pépi Ier) et perdure au moins jusqu'à la XXIIe dynastie.
Une cité lacustre, ou village lacustre, est un village construit sur un lac, un étang ou un marais, ou sur une rive fréquemment inondée par la montée des eaux. Les maisons sont alors construites sur pilotis, voire sont parfois flottantes.
Une lanterne est une construction polygonale, à claire-voie, qui, parce que trouée au plancher ou dépourvue de plancher, et située au sommet de l'édifice, lui sert de puits de lumière. On parle dans le cas d'une petite lanterne de « lanternon » ou de « lanterneau ». Le lanternon est une structure de plan carré ou rectangulaire, percée de fenêtres, de forme plutôt élancée, tandis que le lanterneau est d'une forme basse formant la partie supérieure d'un comble et qui assure l'éclairage ou l'aération.
La légion (en latin legio, du verbe lego, « lever (une troupe) ») est l'unité de base de l'armée romaine de l'époque de la Rome antique jusqu'à la fin de l'Empire romain.
Grâce à ses très nombreux succès militaires, que ce soit sous la royauté, la république ou l'empire, la légion a longtemps été considérée comme un modèle à suivre en matière d'efficacité et de potentiel en termes de tactique militaire.
Le légionnaire romain (legionarius en latin, pluriel legionarii) était un fantassin d'infanterie lourde professionnel appartenant à l'armée romaine, après les réformes mariales. Ces soldats étaient chargés de conquérir et de défendre des territoires durant l'ère de la Rome antique, de la fin de l'époque de la République jusqu'à la fin du Principat, en compagnie de détachements auxiliaires et de cavalerie. À son apogée, les légionnaires romains étaient considérés comme la principale force de combat de l'empire romain, leur efficacité au combat étant vantée par des commentateurs tels que Vegetius des siècles après la disparition du légionnaire romain classique.
Les légionnaires romains étaient une armée de volontaires ouverte aux citoyens romains âgés de 18 à 21 ans, et exceptionnellement jusqu'aux romains âgés de 45 ans lors de période de crise. Les conditions pour être sélectionné dans l'armée étaient de ne s’être pas trop fait remarquer par une vie débridée sur le plan moral et sur le plan physique, de présenter une bonne santé, une bonne vue et de s’approcher de la taille idéale de 1,68 mètre. À l'origine, ils étaient principalement constitués de recrues de l'Italie romaine, mais au fil du temps, le recrutement s'est étendu à des citoyens d'autres provinces. Lorsqu'ils étaient stationnés dans les provinces nouvellement conquises, les légionnaires participaient à la romanisation de la population locale et à l'intégration des régions disparates de l'Empire romain en un seul régime, afin de prévenir les révoltes et de favoriser le commerce.
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Une lice est une palissade qui entoure une fortification, mais également un stade. Par extension, une lice est un espace réservé entre les deux enceintes d’une ville fortifiée, ou entre les murs et les barrières extérieures. On donnait aussi le nom de lices aux champs clos destinés aux exercices, joutes, tournois, pas d'armes et jugements de Dieu.
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Une loggia est un élément architectural se présentant sous la forme d'un renfoncement en retrait de façade formant un espace spacieux à arcades ou à colonnes, souvent couvert, comportant une fermeture au moins sur l'une de ses faces et souvent une communication vers le bâtiment sur lequel elle est adossée, à son arrière ou au-dessus, vers les étages.
Le logis seigneurial, aussi appelé plus communément logis, est, au Moyen Âge de la fin du XIe siècle au milieu du XVe siècle, un vaste bâtiment situé la plupart du temps dans le donjon et réservé à l'usage du seigneur et de sa famille.
Par extension, les termes de logis, manoir, ou grande maison désignèrent par la suite l'habitation du maître d'une ferme fortifiée (parfois isolée), comme les logis du XIIe siècle qu'il est possible de trouver encore, notamment en Allemagne, en Angleterre, en France ou en Espagne.
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Un mâchicoulis est une galerie formant un encorbellement, soit en position mitoyenne ou en couronnement d'une enceinte militaire (tour, courtine, rempart, etc.) et dont le plancher ajouré permettait, si besoin, de lancer divers projectiles au pied du mur, zone souvent vulnérable.
Ce système de défense active en maçonnerie, surtout sous la forme de « mâchicoulis sur consoles » se répand à la fin du Moyen Âge (seconde moitié du XIVe siècle) en remplacement de celui des hourds en bois.
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Édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux rois des deux premières dynasties (IVe et IIIe millénaires avant notre ère), ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen Empire. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire (IIIe millénaire avant notre ère) par des tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, tels les hypogées et les syringes.
Un mausolée est un monument funéraire de grandes dimensions. Il doit son nom au satrape (gouverneur) de la province de Carie en Asie mineure, Mausole, pour qui, au IVe siècle av. J.-C., fut construit un tombeau monumental : le mausolée d'Halicarnasse, considéré comme l'une des Sept Merveilles du monde.
Le mausolée contient le corps du défunt, contrairement au cénotaphe, et est alors considéré comme son tombeau.
Les Anciens Grecs appelaient ce genre de construction architecturale thaumasia (merveilles, prodiges). Ce n'est qu'au XVe siècle que le terme mausoleum passe dans le langage courant.
Un menhir est une pierre dressée, plantée verticalement. Il constitue l'une des formes caractéristiques du mégalithisme.
Les menhirs se rencontrent de façon générale un peu partout en Afrique, Asie et Europe, mais c'est en Europe de l'Ouest qu'ils sont le plus répandus. Dans cette région, ils ont été érigés au Néolithique.
Migdol ou Migdal est un mot sémitique (en hébreu : מגדּלה מגדּל , מגדּל מגדּול) apparaissant dans des toponymes du Proche-Orient ancien qui évoque la présence d'une tour ou d'une terrasse élevée. En pratique, cela peut définir une terre fortifiée, un château ou une place forte, mais également une terre surélevée, comme une plateforme.
Un moellon (appellations anciennes « maillon » ou « moilon ») est une pierre à bâtir, en général de calcaire, relativement tendre, taillée partiellement ou totalement, de dimensions et de masse qui le rendent maniable par une seule personne. Le moellon provient ordinairement des carrières d'où on tire la pierre de taille et on le prend dans les bancs qui ont peu d'épaisseur. Les moellons bruts étaient principalement employés à l'intérieur des maçonneriesdans la maçonnerie de blocage.
Un monastère est un ensemble de bâtiments où vit une communauté religieuse de moines ou de moniales. Il en existe dans les religions chrétiennes et bouddhistes.
En raison de son organisation, on peut parler d'abbaye si l'établissement religieux monastique est dirigé par un abbé, ou de prieuré s'il est de moindre importance. Le prieuré est souvent dépendant d'une abbaye ou d'un autre monastère.
Les monastères des ordres militaires du Moyen Âge sont appelés commanderies. Les Bénédictins ou Prémontrés habitent des abbayes ou des prieurés, tandis que les résidences des ordres mendiants tels que les Franciscains ou les Dominicains sont dénommées couvents.
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Une muraille est un mur de grande hauteur destiné à protéger un ensemble de bâtiments par leur enceinte
Au Moyen Âge, elles se systématisent pour protéger les cités ou les châteaux-forts des attaques ennemies.
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Le naos, du grec ancien ναός / naós, « temple, sanctuaire », désigne, dans le domaine de l'architecture, la partie centrale d'un édifice cultuel, recevant généralement l'effigie d'une divinité.
Tout pharaon commence sa construction divine par celui-ci, puis achève le reste du monument, car c'est dans cette pièce que repose la Divinité.
Chaque temple abrite un naos, salle ultime de l'élément divin renfermant une statuette à l'image du dieu ou de la déesse. Un seul homme peut entrer en contact avec Dieu : le pharaon. Celui-ci ne peut pas se multiplier partout dans le pays alors il se double, cultuellement, en tant que grand prêtre. Le grand prêtre est le seul capable de pénétrer dans la salle sainte.
Dans les temples grecs et romains (latin : cella), il renferme aussi la statue du dieu, à laquelle le profane n'accède normalement pas.
Le narthex (du grec ancien : νάρθηξ, « férule » puis « cassette faite avec les tiges de férule », puis, par analogie, « portique »), appelé parfois avant-nef, vestibule ou antéglise, est un portique interne aménagé à l'entrée de certaines églises paléochrétiennes ou médiévales. Lieu qui fait transition entre l'extérieur et l'intérieur, le profane et le sacré, c'est un espace intermédiaire avant d'accéder à la nef proprement dite. Ce vestibule transversal peut être au-devant du portail, ou entre le portail et la nef (Vézelay), ou faire partie intégrante de la nef.
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Une natte est un ouvrage de vannerie, tissu de paille, de jonc ou de bambou servant à couvrir les planchers ou à revêtir les murs des pièces d'habitations. C'est un article traditionnel dans beaucoup de pays orientaux et qui remplace fauteuils, chaises et lits. Les nattes entrent aussi dans diverses traditions constructives.
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Une nécropole (du grec nécros et polis : Cité des morts) est un groupement de sépultures monumentales ou de tombes séparées des lieux de culte. Espace funéraire généralement antique, il se distingue du champ funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et du cimetière médiéval qui voit l'extension des lieux de culte à leur environnement funéraire sacralisé.
Ce terme provient à l'origine d'une zone de l'antique Alexandrie appelée Nécropolis où l'on enterrait les morts et que l'on devrait qualifier de nécrochore, une accumulation de sépultures formant une agglomération (chora) et située en dehors des espaces d'habitations formant la ville proprement dite.
Par extension, le terme peut prendre plusieurs sens :
- un groupement de nombreuses tombes, dans le sens employé en archéologie ;
- un ensemble de sépultures monumentales et agglomérées ;
- et par abus de langage, une nécropole princière (un monastère ou une abbaye) où les princes ou les princesses d’une dynastie ou d’un État ont coutume de se faire inhumer.
Le terme « nécropole » ne s'applique pas qu'à des sépultures humaines : il existe aussi des nécropoles d'animaux.
En architecture, la nef est une salle oblongue d'une basilique civile ou d'une église allant du portail à l'hémicycle (pour la basilique), de la façade à la croisée du transept ou à l'entrée du chœur (pour l'église avec ou sans transept) et qui est fermée par deux murs latéraux et un comble. La nef comprend le vaisseau central et les éventuels collatéraux. Dans le langage courant, le terme de « nef » est souvent pris comme synonyme de vaisseau central, ce qui est inexact car la nef peut être constituée de plusieurs vaisseaux.
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Le nilomètre est une colonne creuse, en communication avec les eaux du Nil, et dont la paroi intérieure est graduée pour permettre de mesurer la hauteur de la crue du fleuve.
Un obélisque (du grec ancien ὀϐελίσκος / obelískos, « broche à rôtir ») est un monument en forme de pyramide très élancé, utilisé notamment dans l'architecture sacrée de l'Égypte antique où cette pierre levée est généralement monolithe. Le plus souvent deux obélisques sont positionnés de part et d'autre de l'entrée principale des temples en avant des représentations des pharaons.
Benben est le nom égyptien désignant l'obélisque. D'après les Héliopolitains, Atoum-Rê se serait manifesté sous cette forme pour la première fois et l'obélisque serait un rayon de soleil figé. C'est certainement selon cette symbolique que le pyramidion était recouvert de feuilles d'or.
On a retrouvé la trace d'une cinquantaine d'obélisques au moins, dont la plupart se sont conservés ou ont été restaurés ; ces monolithes ont souvent été déplacés et ce depuis l'Antiquité, d'abord par les pharaons eux-mêmes puis par les souverains lagides pour orner leurs monuments alexandrins et enfin, emportés hors d'Égypte comme trophées par les empereurs romains. Au XIXe siècle le gouvernement égyptien offrit aux grandes capitales du monde certains de ces colosses de pierre qui ornent désormais de célèbres places ou des parcs.
L'obélisque inachevé d'Assouan se trouve encore dans sa carrière, non détaché du sol rocheux.
Un oculus est une ouverture ronde, parfois ovale ou polygonale, dans un mur ou une voûte. Ce terme d'origine latine se traduit par œil en français. Dans sa version la plus simple, c'est une baie, ronde ou ovale, dans un mur vertical.
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Un odéon, du grec : ᾠδεῖον (ōideîon) (littéralement « construction destinée à des concours musicaux », mot dérivé de ᾠδή (ōidē), « ode, chant »), est un édifice de la Grèce et de la Rome antique affecté aux exercices de chants, aux représentations musicales, aux concours de poésie et de musique. Ce type d’édifices était généralement de taille plus modeste que les autres édifices de spectacles et couvert d'un toit.
L’ogive désigne la nervure diagonale en pierre au sommet reliant deux points d'appui en passant par la clef de voûte. Situées au sommet de la voûte, les ogives en se croisant permettent de reporter l'ensemble du poids de la voûte vers ses quatre supports. Parce que les ogives se croisent à la clef, la voûte qu'elles supportent est appelée voûte sur croisée d'ogives.
En transmettant l'essentiel du poids de la voûte en des points déterminés, les ogives permettent au bâtiment d'atteindre jusqu'à vingt mètres de haut, caractérisant ainsi l'architecture gothique (que l'on nomme parfois « architecture ogivale »), quand les voûtes d'arêtes romanes ne pouvaient guère aller au-delà de dix mètres.
Cette technique de construction fut en usage de la fin du XIIe siècle jusqu'au milieu du XVIe siècle.
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Un oppidum, pluriel oppida ou oppidums, est le nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe de l'Ouest et centrale.
L'opus gallicum (locution latine signifiant « œuvre gaulois ») est une technique de construction, reposant sur la mise en œuvre de trous précisément disposés dans une maçonnerie de pierre, pour y insérer des poutres de bois et permettre l'élévation d'une structure en bois.
La divination constitue un aspect fondamental de la religion et de la culture de la Grèce antique. L’oracle est la réponse donnée par un dieu à une question personnelle, concernant généralement l'avenir. De tels oracles ne peuvent être rendus que par certains dieux, dans des lieux précis, sur des sujets déterminés et dans le respect de rites rigoureusement respectés : la prise d'oracle s'apparente à un culte. L'interprétation des réponses du dieu, qui s'exprime de diverses manières, demande parfois un apprentissage et l'oracle nécessite, en général, une interprétation heuristique, il s'agit souvent d'une parole énigmatique, sibylline (la sibylle était une prêtresse d'Apollon et une prophétesse dans la mythologie grecque).
Par extension et déformation, le terme d'oracle désigne aussi le dieu consulté, l'intermédiaire humain qui transmet la réponse ou encore le lieu sacré où la réponse est donnée. La langue grecque distingue ces différents sens : parmi de nombreux termes, la réponse divine peut être désignée par χρησμός / khrêsmós, proprement « le fait d'informer ». On peut aussi dire φάτις / phátis, « parole, oracle ». L'interprète de la réponse divine est souvent désigné par προφήτης / prophḗtês, "qui parle à la place [du dieu]", σίβυλλα / síbulla, ou encore μάντις / mántis et πρόμαντις / prómantis, « devin ». Enfin, le lieu de l'oracle est le χρηστήριον / khrêstếrion (terme qui désigne aussi l'oracle et la réponse de l'oracle).
L’hydraule est le premier type d’orgue à vent dans lequel l’énergie d’une chute d’eau actionne un mécanisme alimentant l’orgue en air. On considère que son inventeur est l’ingénieur du IIIe siècle av. J.-C. Ctésibios d'Alexandrie. L’hydraule est aussi le premier instrument à clavier, il est donc à l’origine de nos orgues d’église.
Un palan est un mécanisme de transmission du mouvement, inventé par Archimède, constitué de deux groupes (ou moufle), l'un fixe, l'autre mobile, contenant chacun un nombre arbitraire de poulies, et d'une corde qui les relie. Il sert à réduire l’effort nécessaire (ou démultiplier la force utilisée) pour rapprocher les deux groupes de poulies.
La palestre (en grec ancien παλαίστρα) est, dans la Grèce antique, un ensemble d'installations sportives.
Une palissade en architecture militaire est une clôture en bois ou en acier de taille variable, utilisée comme ouvrage défensif.
Un péristyle (du grec περίστυλον / perístulon) est une galerie de colonnes faisant le tour extérieur (entièrement ou partiellement, sous la forme d'un porche) ou intérieur d'un édifice. C'est ce qui le distingue de la colonnade ou de la loggia. Un édifice entouré par un péristyle est périptère.
Les Grecs édifiaient notamment des péristyles autour de leurs temples. Les Romains ont ensuite repris ce type d'architecture pour leurs constructions religieuses et pour les bâtiments officiels, puis pour les habitations de type domus.
Le pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») est le roi ou la reine de l'Égypte antique. Les noms de 345 pharaons nous sont parvenus grâce à de multiples attestations, dont des listes royales compilées par les scribes égyptiens. Ces souverains se sont succédé sur une période de plus de trois millénaires, entre 3150 et 30 avant notre ère. Selon les Ægyptiaca de Manéthon, historien et grand-prêtre d'Héliopolis au IIIe siècle avant notre ère, cette longue période est divisée en trente dynasties. Elle commence avec l'unification du royaume par le mythique Narmer-Ménès et s'arrête à la disparition de Nectanébo II, en 343 avant notre ère, le dernier pharaon d'une Égypte indépendante. Après lui se succèdent deux dynasties étrangères, la XXXIe dynastie des empereurs perses achéménides et la dynastie lagide d'origine macédonienne. L'archéologie a aussi permis de distinguer une dynastie archaïque, antérieure à la première, la dynastie égyptienne zéro.
Un pilastre est une table de forme rectangulaire composée d'une base, d'un semblant de fût plat et d'un chapiteau. Le pilastre est encastré dans un mur tandis que la colonne constitue un élément isolé. La fonction du pilastre est quasi uniquement décorative, le mur sur lequel il semble s'adosser conservant seul une fonction structurelle.
Dans l'Antiquité grecque, le pilastre est aussi appelé « ante ».
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Le pinacle (du latin pinnaculum, « faîte », de pinna, « créneau ») est, historiquement, la partie la plus élevée d'un édifice (synonyme de faîte). Par exemple, dans la Bible, le « pinacle du Temple » est le faîte du Temple de Jérusalem. Ce terme est aussi employé en géologie et avec un sens figuré.
Dans l'architecture gothique le pinacle est un ouvrage en plomb ou en pierre, de forme pyramidale ou conique (forme de clocheton plus ou moins ouvragé), souvent ajouré et orné de fleurons, servant de couronnement à un contrefort, un pilier, un pignon, un fronton, un gable. Décoratif, il contribue aussi à la stabilité structurelle générale. Il ajoute ainsi son poids à celui du haut du contrefort qui retient la poussée de l'arc-boutant et permet d'éviter le glissement (latéral vers l'extérieur) des pierres de taille au voisinage de cet endroit critique. Enfin, c'est également un élément d'amortissement.
Un pont dormant est une œuvre d'architecture défensive, intégrée à une structure fortifiée, dont il est généralement un des rares accès possibles et pouvant être facilement contrôlé. Il peut être soit :
- Un pont établi sur un fossé et qui est fixe, contrairement au pont-levis.
- Ou la partie fixe du pont à laquelle est rattaché le pont-levis. Sa position est dite dormante.
L'appellation dormant ou dormante fait donc référence à l'immobilité de cette structure d'accès, par opposition à la mobilité du pont-levis.
Un pont-levis est un type de pont mobile défensif qui se baisse et se lève pour ouvrir ou fermer le passage au-dessus d'un fossé encerclant un ouvrage fortifié.
Il a existé plusieurs types de ponts-levis :
- Pont roulant
- Pont-levis à flèches et à chaînes
- Pont-levis à chaînes sans flèche
- Pont-levis sans flèche basculant en se relevant
- Pont-levis à contrepoids constant
- Pont-levis à transmission rigide
- Pont-levis à transmission flexible
- Pont mobile sans contrepoids
- Pont mobile simple à bascule
- Pont roulant moderne
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Le mot portail est employé pour désigner toute porte plus monumentale qu'une porte ordinaire. Le sens ancien était « grand panneau de bois servant de porte », puis dès le XVIIe siècle, on note les sens actuels restreints aux édifices religieux de « façade d'une église où est la porte principale » et « grande porte d'une église ou d'un temple ».
Un portique (de l'italien portico) est une pièce, un passage ou une galerie ouverte en rez-de-chaussée et couverte entre deux colonnades ou rangs d'arcades. Les voûtes ou les plafonds sont supportés par des colonnes, des piliers ou des arcades soutenues par deux rangées de colonnes, ou par un mur et une rangée de colonnes.
Au sens large, il s'agit d'un porche, c'est-à-dire d'une construction en saillie devant la façade d'un bâtiment y donnant accès avec une colonnade. C'est dans la Grèce antique qu'apparut ce type de construction qui influença la culture occidentale et d'autres cultures.
Le pronaos, du grec ancien πρόναος / prónaos, « vestibule d’un temple, entrée d’un temple », possède normalement la même largeur que le naosqu'il prolonge dans le même axe. Ses parois latérales peuvent être soit des murs soit des supports isolés (piliers, colonnes). Son ouverture peut prendre toute la largeur de l'édifice ou une partie seulement (porte). Elle est le plus souvent constituée d'une colonnade soit in antis soit prostyle, de deux à huit colonnes.
Le royaume lagide ou ptolémaïque (en grec ancien : Πτολεμαϊκὴ βασιλεία / Ptolemaïkḕ basileía) est un royaume hellénistique situé en Égypte et dirigé par la dynastie lagide issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos, de 323 à 30 avant note ère, et considéré comme le plus puissant et le plus riche des royaumes hellénistiques.
Un pyramidion, appelé aussi benben en égyptien ancien, est un élément pyramidal couronnant le sommet d'une pyramide et plus généralement d'un monument (tel un obélisque). Par extension, il désigne un style d’aménagement de toiture développé au début du XXe siècle et aussi une petite pyramide isolée.
En anthropologie religieuse, un sanctuaire (de sanctus, « sacré ») est généralement un édifice ou lieu rendu (par « consécration ») ou devenu sacré, par son association au Divin ou Transcendant. Le terme désigne donc un site sacré. En conséquence ce lieu est parfois interdit aux profanes, et accessible aux seules personnes « sacrées », les ministres du culte (souvent appelés « prêtres ») à la différence d'un temple classique construit pour être un lieu accessible en particulier aux fidèles, mais pas seulement à eux. Les sanctuaires sont donc souvent associés à l'idée de pèlerinage. Un sanctuaire peut également abriter une ou plusieurs reliques d'un saint.
Une sonnette ou « mât de battage » ou « machine à battre les palplanches » est un engin de génie civil qui sert à enfoncer par battage les pieux ou les pilotis, servant de fondations aux bâtiments ou aux ouvrages de génie civil, ou les palplanches, assurant l'étanchéité des batardeaux pendant la construction des ouvrages.
La sonnette porte un outil cylindrique massif appelé « mouton » qui par son poids enfonce le pieu. Par extension, une sonnette est ainsi souvent appelée mouton particulièrement lorsque l’énergie utilisée est le diesel. On parle alors de mouton-diesel.
On distingue les sonnettes à tiraudes, manœuvrées à la main, les sonnettes à déclic et les sonnettes manœuvrées avec un treuil mécanique actionné par l'électricité, à la vapeur ou à l'essence.
La spina désigne le mur central (spina, pluriel spinae), très peu élevé, mais large de plusieurs mètres, était orné de marbres, de statues et d'obélisques ou de fontaines plus ou moins prestigieuses. Les plus beaux obélisques égyptiens de Rome proviennent des spinae des différents cirques.
La tegula était dans l'Antiquité une tuile plate qui servait à couvrir les toits, faite ordinairement d'argile cuite au four mais aussi, dans certains bâtiments somptueux, de marbre ou de bronze et quelquefois dorée. Elle appartient à la famille des terres cuites architecturales.
Il s'agit d'un rite d'origine étrusque. Le templum désigne dans un premier temps un espace sacré, séparé du reste du monde, délimité par les augures (prêtre de l'Antiquité chargé d'observer certains signes) après une prise d'auspices (présage tiré du comportement des oiseaux). Par extension, le terme désigne également le bâtiment construit dans ce même espace et dans lequel réside une divinité.
Le théâtre romain est un monument fermé sur lui-même, dans lequel l’étagement de gradins hémicirculaires (demi-cerlce) rejoint la scène, luxueusement décoré. À l'inverse du théâtre grec, le bâtiment n'est pas contraint d'être placé contre une colline pour le mur de scène, et peut être construit sur un sol plat. Les premiers théâtres romains construits en pierre datent du milieu du Ier siècle avant notre ère.
Les thermes romains (en latin thermæ, du grec θερμός / thermós, « chaud ») sont des établissements abritant les bains publics (en latin : balnea) de la Rome antique qui participent au maintien de la santé publique en permettant aux populations de se laver régulièrement. Leur ouverture progressive à toutes les couches sociales en fait des lieux de grande mixité. Durant l'Empire romain, la pratique du thermalisme dans des établissements dédiés accessibles à tous et offrant plus de services que la simple fonction de bain devient une caractéristique de la culture romaine.
Le transept \tʁɑ̃.sɛpt\ est une nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale d’une église et qui lui donne ainsi la forme symbolique d’une croix latine.
La croisée du transept est la partie centrale du transept, commune avec le vaisseau principal de la nef. Le plus souvent, la croisée sépare la nef et le chœur. Elle peut être surmontée d'une tour-lanterne ou d'une coupole. Chacune des parties de part et d'autre de la croisée s'appelle bras ou croisillon. La plupart des églises étant orientées, les historiens de l'art distinguent le bras (ou croisillon) nord et le bras (ou croisillon) sud.
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Un velum ou vélum, appelé aussi velarium ou vélarium, est une grande pièce de tissu, généralement en lin, servant de plafond et utilisée entre autres dans les théâtres et arènes romains.
Les venationes (mot féminin, pluriel de venatio, la chasse en latin, dont dériva le français venaison par continuité héréditaire) sont un type de spectacle dans les jeux de l'amphithéâtre de la Rome antique. Ces Jeux du cirque mettent aux prises des animaux sauvages entre eux, ou des animaux et des hommes, ou encore des simulacres de chasse dans un amphithéâtre dont l'arène était occupée par un décor censé rappeler le milieu naturel d'origine des animaux.
Les sources littéraires et iconographiques montrent que ces venationes comprennent, non seulement les combats d'animaux mais aussi des jeux, des exhibitions d’animaux apprivoisés et des spectacles acrobatiques.
Un venator est un gladiateur qui combat les animaux dans les amphithéâtres romains, le plus souvent au cours de venationes.
Le vestibule (du latin : vestibulum, de ve-, « hors de », et stabulum, « séjour, gîte ») ou hall d'entrée est, en architecture, la pièce par laquelle on accède à un édifice ou une maison, et qui sert souvent de passage pour accéder aux autres pièces.
Les Grecs donnaient au vestibule le nom de prodromos ou prothyron. C'était une sorte de cour, située entre la porte d'entrée et la voie publique. On y recevait ceux qui venaient saluer le maître de maison, de manière que, sans entrer dans la maison, ils ne restaient pas dans la rue.
La voie Domitienne (Via Domitia) est une voie romaine construite à partir de 118 avant notre ère pour relier l'Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise.
Cet itinéraire entre l'Italie et l'Hispanie avait une variante importante par le littoral ; mais le passage par le col de Montgenèvre a longtemps été plus sûr et plus rapide, jusqu'à la construction sous le règne d'Auguste de la via Julia Augusta (par Vintimille), prolongement vers la Narbonnaise de la via Aurelia.
Une voûte (ou voute) est un ouvrage architectural, souvent construit en brique, moellon, pierre, ou béton, dont le dessous (ou intrados) est fait en arc ou en plate-bande. Lorsqu'il est construit en pierre, il est formé par des voussoirs ou claveaux qui, par leurs dispositions, se soutiennent ensemble. On donne aux voûtes différentes dénominations suivant leur forme.
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Une ziggurat ou ziggourat est un édifice religieux mésopotamien à degrés, présent aussi en Élam, constitué d'un empilement de plusieurs terrasses hautes supportant probablement un temple construit à son sommet. Il s'agit d'un type de monument caractéristique de la civilisation mésopotamienne, dont le souvenir a survécu bien après sa disparition grâce au récit biblique de la tour de Babel, inspiré par la ziggurat de Babylone.
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