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Vue aérienne de Lugdunum (Lyon) aux IIe et IIIe s. Le dessin est au format paysage. Il est organisé à l’intérieur d’un cadre tracé à l’encre. Des traces d’aquarelle sont visibles dans les marges. Des inscriptions figurent au verso.
La ville s’étend sur les rives de la Saône et du Rhône. Trois ponts de bateaux relient les rives entre elles. Les habitations de la ville se développent dans la partie supérieure du dessin, sur les hauteurs de la colline de Fourvière, à l’intérieur d’une muraille. Un quartier résidentiel et artisanal est également implanté au niveau du confluent, qui forme ici une île. On distingue à droite le forum, constitué d’une cour quadrangulaire entourée d’un portique à colonnade et d’un temple. Il est flanqué à sa droite du théâtre et de l’odéon avec, pour chacun, un jardin fermé d’agrément. Un sanctuaire, avec un temple bâti au centre d’une cour à portique, est implanté
derrière eux. Le cirque se trouve à l’extérieur de l’enceinte fortifiée, à l’arrière -plan, à gauche sur le dessin. Le port et ses entrepôts se situent en contrebas. Plusieurs chalands amarrés aux quais présentent l’activité commerciale du port. L’amphithéâtre des Trois Gaules se dresse sur les hauteurs de Condate (Croix-Rousse), à droite sur le dessin. Il est flanqué d’un sanctuaire aménagé sur un terrain en terrasses.
Sur le dessin, notamment dans sa partie basse, sont également représentés des objets archéologiques découverts lors de fouilles : des céramiques, des stèles, une ronde -bosse et une monnaie.